(10 mai 1981, la Gauche)
Oh ! Ma douce ! Oh ! Ma tendre ! Me voici dans tes bras.
Oh ! Ma mie ! Depuis si longtemps, je te courtise.
Marianne, mon amour, mon cœur ! Marianne, Ma promise !
Oh ! Oui, vraiment, à mes côtés, tu renaîtras.
Pour avoir le bonheur de vivre auprès de toi,
Combien de discours il a fallu que je dise !
Combien de soupirants, devant ton autel, gisent ?
Seul survivant du drame, tu m'as choisi pour roi.
Ma vie, je donnerais, pour garder ton amour.
Je te glorifierai, un peu plus, chaque jour ;
Je remodèlerai le monde à ton image.
Louons ce jour où tu m'accordes, enfin, ta main !
Célébrons la joie de ne pas aimer en vain
Et consommons, au plus tôt, ce délicieux mariage !